Colloque sur la Violence

Universite_Omar_Bongo Ebando Ambassade de France au Gabon

Le Département de psychologie, Université Omar Bongo et l’ONG EBANDO organisent le Colloque sur la Violence le 16, 17 et 18 janvier 2024.

Mbolo GENS d’ESPRIT, AMIS, ALIEES, ASSOCIES !

Ceci est appel de TataYo, co-fondateur de l’association Nature + Culture = Futur EBANDO que vous trouverez ci-dessous:

Nous sollicitons une participation scientifique (rédaction de résumé d’article et intervention en personne ou en video conference) et/ou une participation financière afin de porter ce colloque vers des issues bénéfiques pour la promotion des connaissances réelles phytothérapeutiques du Gabon.

En effet, les différents psychédéliques dont l’lBOGA, nous apprennent avec insistance que nos addictions et nos derives diverses proviennent toujours de nos traumatismes.

Votre experience initiatique est indispensable pour pouvoir contribuer de la manière qui vous convient à notre noble cause à tous

Pour ce qui est de la participation scientifique, les communications sont attendues également au cours de ce colloque.

Les propositions des résumés au plus tard le 25 octobre à 15 heures 2023 à adresser au secrétariat du colloque sur les liens , casegourmet@gmail.com.

Elles doivent respecter les normes suivantes : - Un titre clair + nom(s) et prénom(s) de (s) l’auteur ou des auteurs - Rédigées entre 300 et 500 mots ; - La problématique générale ; - La méthodologie ; - Les résultats attendus - 5 mots clés - Police: times new roman, taille:12 pts - Interligne 1,5 .

Pour ce qui d’éventuelles participations financières, veuillez nous le faire savoir au préalable.

POUR PLUS DE DÉTAILS SUR LE COLLOQUE, VEUILLEZ CONSULTER LA PRÉSENTATION CI-APRÈS :

La violence est un caractère qui mine un certain nombre de personnes. Si certains naissent doux, d’autres à l’opposé, paraissent nanti de cette réalité. Les relations et interactions entre deux ou plusieurs individus dans une famille, dans une communauté…laissent apparaître le phénomène de la violence.

L’ONG EBANDO a été Lauréat du Fonds PISCCA (Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalition des d’Acteurs) 2022 grâce à son projet MIVOVA Y’ATO, un film documentaire de témoignages de femmes « survivantes » d’abus et violences sexuels. Au Gabon, selon la dernière enquête nationale sur les violences basées sur le genre (2005) 90% des femmes déclaraient avoir été, au moins une fois, victimes de violences sexuelles, 83% violences économiques et 54% de violences physiques. La violence basée sur le genre (VBG), parfois appelée violence sexiste, se réfère à l’ensemble des actes nuisibles, dirigés contre un individu ou un groupe d’individu en raison de leur identité de genre. Il prend racine dans l’inégalité entre les sexes, l’abus de pouvoir et les normes néfastes.

L’ONG EBANDO vise la promotion des cultures traditionnelles gabonaises et donc la solidarité en œuvrant en faveur de la cohésion et de l’insertion sociale de tous. Depuis sa création (22 ans), l’ONG a recueilli plus d’une centaine de témoignages (viols, attouchements, violences basées sur le genre etc.) de victimes de milieux sociaux différents. Elles ont pour la plupart, beaucoup de mal à se reconstruire à la suite de ces évènements traumatiques d’où unmanque

total d’écoute et de débit de parole. Selon un rapport de l’ONUFEMME 56% des femmes disent n’avoir pu en parler à personne.

Ces derniers temps, ce phénomène ne cesse de s’accroitre en dépit de quelques mesures déployées par les gouvernants. Il s’est amplifié au point où ses conséquences entrainent un profond traumatisme etla souffrance en durer affecte les martyres silencieuxtant sur les plans physique, physiologique,psychologique, économique et social. Ce mutisme est difficile à comprendre, peut être par le fait de latradition ou d’une société qui a du mal à admettre laviolence comme une pratique déviante de la logiqueexistentielle… Le plus important dans ce colloque c’est de plus se focaliser sur la relation entre le genre et la violence.

Dès lors, que dire de la situation ?

- Faut-il comprendre la violence comme un mal nécessaire par le mutisme, le mépris, la raillerie etc. sociale à l’endroit des victimes ?
- Quel est le devenir des personnes violentées ?
- Quelles sont les origines de la violence chezchaque individu ?
- La violence est-elle bénéfique pour les individus,la société ?
- Comment parer de manière efficace à la questionde la violence ?
- Quels moyens la science préconise-t-elle pour yfaire face ?
- Peut-on s’appuyer sur les pratiques ancestrales pour avoir des solutions au phénomène ?
- La religion de son côté peut-elle être un excellent médiateur ramenant l’homme vers la culture de la paix ?
- La société, par le pouvoir politique qu’elleincarne, n’est-elle pas l’une des principalessources de la violence ? En ce moment, penserla violence serait plutôt penser les pouvoirs publics.

Autant de questions sinon des pistes qui peuvent nous conduire vers la réalisation d’un savoir aux regards multiples pour apporter des solutions/recommandations par l’ensemble des travaux pouvant soulager les victimes et dénoncer auteurs de ce fléau.

Université Omar Bongo, Faculté des Lettres et Sciences Humaines Décanat Département de Psychologie /+24174427746/+24166316263 /oteekuu@yahoo.fr ONG EBANDO, Bp.1122/Akanda/+241077781267/+0024166250917/

ONG EBANDO, Bp.1122 Akanda Tel : +241077781267/+0024166250917
Email :

L'histoire de TataYo

Il y a 51 ans que je suis venu pour 15 jours rendre visite à ma mère AU GABON par charter DC6 Gabonair.

Et par choix et gaieté de coeur, j’y suis resté.

Ma chère maman Madame Villas y est enterrée depuis 2013 ainsi que notre fils Noé, aimé de tous et décédé à 24 ans.

La dernière fois que j en suis parti, c’était au siècle dernier et ce pour un mois, en 1999 pour y accompagner 2 grands artistes traditionnels du Pays Profond dont Yvon Minanga Kassa dans 2 festivals français.

Ce cher Gabon qui a vu la naissance de nos 3 enfants est une terre sacrée et magique et ses habitants y sont toujours hospitaliers et accueillants dans toutes ses provinces.

Bref un pays chaleureux où j’ai dorénavant passé les 2/3 de ma vie .

Ma vie professionnelle de transporteur routier m’a poussée dès 1976 à rencontrer les cultures locales si décriées, voire diabolisées par les influentes religions importées.

Trois evènements majeurs et pour certains mystico-confidentiels, sont arrivés :

Panne de nuit en 1976 dans un village de l’Estuaire et rencontre de personnes remarquables telles que Papa André, son frère Evariste et leurs proches, qui m’ont conduits à être initié après 3 ans de fréquentations de ce milieu si décrié par les ragots … en 1979 !

Initiation fondamentale qui m’a aussitôt poussé à fonder une première « association pour la promotion agricole et culturelle du village Gabonais » en 1980 avec les regrettés feu Daniel Odimbossoukou et Feue Catherine Oneto.

Puis créations de cooperatives rurales avec Feu Jean Robert Rengouwa, concept très délicat qui a difficilement vu le jour malgré l’implication totale des sus nommés.

En 1993 et 94, les initiations de Katy Euillet, mère de nos enfants communs, et de moi même, dans d’autres rites traditionnels du Moyen Ogoué chez Mr Jean Tsanga devenu plus tard Motamba (Racine de Terre), nous ont faits découvrir d’autres cultures toutes aussi enrichissantes pour nos esprits d’ex- occidentaux, amoureux d’une Afrique humainement et naturellement si riche et si diverse.

EN 1996, l’ « association des Amis du Cirque de l’Equateur », nouvellement créée à permis à 22 artistes Gabonais d’avoir un contrat de 2 ans renouvelables dans le plus grand cirque du monde, aux USA : BARNUM & Ringling Circus.

Tout cela nous à conduit après 2 autres evènements fondamentaux et fondateurs, à créer  l’«association culturelle EBANDO (nature + culture = futur)» qui n’a de cesse depuis lors que d’aider les personnes en difficultés à se réinsérer par les voies traditionnelles des différents savoir-faire du GABON.

Ce qui nous a amené entre temps, à être l’association « cheville ouvrière »pour la partie gabonaise du Festival de Musique à cordes qui dura 10 jours en 2004 au Centre Culturel Français devenu plus tard l’Institut français.

Un très grand succès dû en grande partie à l’animatrice Irène Labeyrie et au chef d’orchestre Toups Bebey.

Cette année 2022 nous voit devenir association présidée par une femme entreprenante : Audrey Céline Mengue et nous sommes porteurs et réalisateurs du projet PISCCA de documentaire de 26 ‘ sur les violences faites aux femmes (MIVOVA Y'ATO : paroles de femmes) financé en partie par l'ambassade de France au Gabon. 

A votre disposition pour toutes informations complémentaires,

Tel : +241 77819555
Email :


Soyez notre partenaire dans cette aventure.
Merci.

Le secrétaire exécutif et co-fondateur de l'Association Ebando:

Hugues OBIANG POITEVIN dit TataYo